Témoignages

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Témoignages
Cette exposition virtuelle comprend un atout précieux : des témoignages d’anciens travailleurs du Gray Rocks.

En effet, quelques courageux ont accepté d’affronter la caméra afin de partager avec nous tous une partie de leurs souvenirs. Renée Giroux, Don Dairy, Marnie et Roger Lavigueur, Vincent et Robert Laferrière nous vous remercions de tout cœur pour cette participation.

Francine Martin et Francis Gauthier, de la télévision communautaire Laurentides & Lanaudière sont les artisans de ces capsules audiovisuelles.

Le Gray Rocks en dates

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Le Gray Rocks
en dates

Améliorer l’aménagement de la montagne

1894 : Geoge Wheeler s’installe à St-Jovite dans le but de faire de l’exploitation forestière.
1896 : Incendie de sa première demeure
1905 : La scierie passe au feu
1905 : George et Lucile Wheeler transforment leur maison en pension de 10 chambres.
1906 : La municipalité accorde le permis d’auberge. Gray Rocks Inn est né.Son succès : une publicité judicieuse, l’ouverture permanente de l’hôtel (été, hiver), une approche chaleureuse de la clientèle et un programme créatif et diversifié d’activités
1914 : Agrandissement, l’hôtel dispose maintenant de 35 chambres.
1920 : Tom Wheeler, le fils aîné, achète les premiers avions. Ils sont à la disposition des touristes américains pour les mener directement à l’hôtel ou dans les clubs de chasse et pêche.
1920 : Ouverture d’un golf.
1920 : Ouverture de pistes de ski sur le Pain de Sucre, montagne derrière le Gray Rocks.
1921 : Fondation de l’entreprise d’aviation « Gray Rocks Air Service » de Tom Wheeler.
1924 : Construction d’un petit aéroport privé près de l’hôtel, octroi du premier permis d’aviation commerciale au Canada.
1926 : Mort du fondateur, George Wheeler.
1932 : Bill Pauly, un moniteur de ski allemand est engagé, il arrive avec sa propre technique de chasse-neige.
1934 : Installation du premier remonte-pente, un câble tiré par un moteur
1938 : Naissance de la « Snow Eagle Ski School ». Herman Gadner, Autrichien d’origine, instructeur réputé du Tyrol, en est le premier directeur. Gadner a donné à Lucile Wheeler ses premières leçons.
1942 : Tom Wheeler se consacre à la gestion de son entreprise d’aviation et du Lac Ouimet Club (Le Château)
1942 : Harry Wheeler, le plus jeune des fils, gère maintenant le reste du complexe hôtelier
1944 : Installation du premier T-Bar
1945 : Mort accidentelle d’Herman Gadner
1946 : Gray Rocks Air Service devient Wheeler Airlines
1948 : Réal Charrette est nommé directeur de l’école de ski. Il est le premier canadien à accéder à cette charge.
1950-51 : Installation du premier télésiège. Mise au point du concept des « ski weeks », mise en marché et inauguration.
1955-56 : Rénovation et nouvel agrandissement de l’auberge.
1960 : Vente d’une partie de Wheeler Airlines à Nordair (la division lourde de la flotte)
1961 : Mort de la fondatrice Lucile Aldridge Wheeler
1963 : Installation du premier canon à neige
1967 : Vente du reste de la flotte de Wheeler Airlines à Power Corporation
1969 : Installation des chaises brunes et d’un autre T-Bar
1970-76 : Les fils de Harry, Biff et Tom Jr rachètent progressivement les parts des autres membres de la famille et se répartissent la direction, le marketing et l’administration générale.
1972 : Le concept des semaines de ski est transposé aux semaines de tennis
1973 : Ouverture du versant ouest du Pain de Sucre et installation des chaises vertes
1976 : Développement de pistes et installation des chaises oranges
1978-79 : Grosse modernisation du club de golf
1979-80 : 12 courts de tennis ajoutés sur le terrain du club de golf
1982 : Biff Wheeler devient le seul propriétaire du complexe hôtelier en rachetant les parts de son frère Tom Jr.
1982 : Réal Charrette est nommé directeur du marketing de l’hôtel.
1982 : Eddy Eustace prend la barre de l’école de ski, il en reste le directeur jusqu’en 1989.
1989 : Wayne Bradburn prend la direction de l’école de ski, poste qu’il occupe jusqu’en 2004
1990 : Inauguration du nouveau chalet de ski « Lucile Wheeler »
1993 : Vente du Gray Rocks à Robinson et Cordier
1995 : Dernière année où le golf du Gray Rocks est le seul parcours de 18 trous à Mont-Tremblant
1998 : Le Gray Rocks ajoute un nouveau terrain de golf nommé La Bête, le golf d’origine porte maintenant le nom de La Belle
2004 : Guy Ouimet devient directeur de la Snow Eagle Ski School, il est en poste jusqu’à la fermeture.
2006 : Célébration du centenaire du complexe hôtellier
2009 : Fermeture des installations sauf des golfs
2014 : Incendie de l’hôtel

Les employés du Gray Rocks

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Les employés du Gray Rocks

Employés du Gray Rocks

Liste de noms d’employés recueillis lors de l’exposition

REVIVRE LE GRAY ROCKS Cent ans de villégiature

(18 janvier au 4 février 2018)

Nom

Occupation

Date

Clairette Campeau-Légaré

Salle à diner

1956-1957

Thomas Emond

 Guide au Beauregard

mort noyé en 1935 en sauvant 2 clients américains.

Rosaire Racette

Maintenance

 1950-1965

Henri Emond, Gérard et Octave, Madeleine, Adéline et Thérèse

Michel Gaboury

Chaudronnier

oct. 1987-mars 2001

Jean-Paul Trudel

Cuisine

40 ans service décédé le 8 fév. 2005

Terry Flood

 Ski pro

1964-1966

Franck Voyez

Golf

été 1990

Nicole Paquette

 Réceptionniste

1960

Nathalie Labelle

Serveuse

1979-1992

Marnie Austin Lavigueur

Ecurie

Instructeur de ski

Vendeuse boutique de ski

Boutique de golf

été 1973

1973-1979

1980-1994

été 1976 et 1994-2004

Roger Lavigueur

Caddie Golf Club

Golf shop- asst.golf pro

Instructeur de ski

1958-1964

1965-1973

1971-2005

Elise Voyer

Stagiaire assistante de Butch Staples

Concierge, Marketing, gérante réception, gérante ventes corpo et ventes
groupes-ski

 1990

1991-2000

Paul Loiselle

 Boss boy et serveur

1982-1983

Louis-Philippe Légaré

Maître d’hôtel et gérant des restaurants

2003-2005

Ginette Doyon 

Aide-cuisinière

2005-2007

Blair Miller

Instructeur de ski, marina, maintenance, réception, directeur des opérations, directeur des ventes

1973-2009

Alain Maillé

Entretien ménager et sécurité

2004-2005

L. Johnson

Ecole de ski, downhill

1970-2008

Suzie Johnson

Ecole de ski

1982-fin

M. Brunet

Auditeur de nuit

2007-2008

Suzanne Bernadin

Ventes groupes

1999-2004

Yvette Charron 

Fille de chambre

1960-1961

Guy Giroux

Chauffeur, neige artificielle. Était là pour la première neige artificielle.

 1959-1962

Diane Simard

Les serres

Jérôme Vermette

CRRP, OPCS Laurentide

2018

Pierrette Perreault

Fille de chambre

1974

Réal Bérubé

Concierge

Opérateur au Sommet

1974-1975

1976-2008

Stéphane Côté

Valet

2002 à la fin

Serge Davies

Remontées mécaniques,  En charge de la neige artificielle, et des superfaceuses (BR 400)

1975 à la fin

Bob McLennan

 Instructeur de ski

Assistant directeur de Réal Charrette

1960-1964

1964

Michel Delhaes

Patrouilleur de ski

vers 2005

Daniel Déjardins

Garde-manger

il est décédé en 2017

Lucienne Forgues

 Snack-bar, resto Montagne

Golf, château, équitation, burtch, garde-manger

1978-1985

1989-1994

Danielle Champagne

Boss girl

1976

Diane Robert

Femme de chambre

1968-1977 1980-1993

Gilles Robert

Mécanicien pendant 28 ans

Fin 2002

Serge Labonté

(Plomberie St-Jovite)

1970-2009

Mike Vallon

Ski pro

1976-1987-1989 et 2009

Robert Bouchard

Chasseur

1988-2003

Léo Legault 

Boucher

1967-1968

Pauline Houle-Legault 

Staff party 

1967

Claude Boivin

Chauffeur

1956

Suzel Beauchamp

Instructeur de ski

1980-1987

Red Bélisle

Préposé aux voiturettes

depuis 2006

Philippe Courchesne

Barman

1940-1945

Richard Courchesne

Boss-boy

Serveur table

1972-1973

1974-1975

Danielle D.Matte

Comptabilité, Réception

1971-1996

Paul Legault 

Chasseur, marina 

Golf

École de ski

1989-1990

1991-2000

1992-2000

Luc Décarie

Chasseur

Patrouilleur 

Marina 

1978-79-81

1982-1983

1980-1990

Jean Labelle

Chef exécutif de la cuisine et de la salle à manger. En charge de 3 restaurants

1963-1990

Yvette Lorrain 

Femme de chambre

Oct. 1970-1971

Nicole Cherrier (Joubert)

Réception

Comptabilité

Massothérapeute esthétique

1975-1977

1983-1988

1990-1994

Raymond St-Louis

Laveur de verres avec son père Charlie barman

1942

Amélie Godard 

Loc. embarcation nautique

2003

Louise Charrette

Gardienne d’enfants 

Boss girl, salle à manger 

Serveuse salle à manger

Réception, Switch board

En saison morte, gardien le soir, le jour réception

Réservation

Ecole de ski

1971-1972

1973-1974

1974-1975

1975-1976

1976-1977

 

été 1977

1977-1981

Gérald Lorrain

Maintenance générale

1960-2008

Caroline Lorrain

Day club

2000

Michel Lorrain

Construction des terrains de tennis et ouverture de nouvelles pistes de ski.

1974

Robert Laferrière

Moniteur de ski 

Marina l’été 
Entretien montagne

1969-1977

1970-1975

Vincent Laferrière 

Moniteur de ski

Boutique de ski

Marina l’été. Entre les saisons, responsable de conventions et de publicité aux U.S pour le ski 

1965-1979

1981-1987

1970-1975

Claude Campeau 

Caddie

1959

Daniel Levert

Barman 

1977-2007

Céline Provost 

Fille de chambre

1956-1960

Jean Carpentier 

Assistant-directeur à l’école de ski avec Réal Charrette

1961-1968

Brenda Howard 

Front desk 

1969-1973

Claire Quinn-O.

Réservation et école de ski

1972-1975

Daniel Fleurant

Maintenance ext.et golf

1975-2001

Madeleine Fleurant 

Salle à manger 

1945-1950

François Landry 

Instructeur de ski

Préposé au golf LaBelle

? -2009

Actuel 2018

Gib Dow 

Ecole de ski 

1990-1992

Paul Gagnon 

Pilote aviation Whellair 

2004-2005

Eddy (Edward) Eustace

Pro en titre au golf
Instructeur
Directeur de l’école de ski

1982-1989

Angela Stubbs

 Directrice de l’hôtel 

Golfs Gray Rocks 

1979-2009

2009-actuel

France Paré 

Gérante de réception

 1993-2000

Thérèse Tréguier 

Préposée réception

Chef de réception

Adjointe administratrice

1993-2000

2000-2005

2005-2009

Thérèse Rochon-Labelle 

Femme de chambre 

1960

Lise Labelle

 Femme de chambre 

1960

Marcelle Labelle

 Femme de chambre 

1960

Delphis Labelle 

Aviation

 ?

Renée Giroux-Tréguier 

Téléphoniste

été 1956-57-61

Catherine Eustace

Réception 

2007-2009

Jean-Yves Grandmaison 

Boss-Boy 

1967-1968

Jacqueline Jetté

Secrétaire de M.Wheeler

1958-1965

Georgianna Rochon 

Magasin et boutiques. Elle tricotait à l’année des caisses de bas et de mitaines de toutes les grandeurs pour la saison de ski

1950

Rémi Godard 

Serveur pour le staff

1956-1957

Réal Charrette 

Directeur de l’école de ski 

Directeur du marketing

1948-1982

1982-

Eddy Lavigueur

Cuisinier, chef cuisinier, magasinier

Aldège Matte

Séjourner pendant l’hiver – Entre 1950 et 2009

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Séjourner pendant l’hiver

Entre 1950 et 2009

Au tout début des années 1950, Harry Wheeler et Réal Charrette imaginent et élaborent un concept qui associe un développement sportif à l’hébergement. L’idée des « semaines de ski » est née et se concrétise en 1951. Génial, ce tout-inclus avant la lettre deviendra la marque de commerce de l’établissement et signera son succès légendaire. La formule de 1951 comprend, pour 49,95$ : l’hébergement, 7 nuits, 6 jours, 19 repas, plus le billet de remontée, les leçons de ski quotidiennes et les divertissements. S’opère alors une véritable révolution, la clientèle américaine est conquise et afflue en grand nombre.

Devant le succès de la formule et la demande grandissante, le Gray Rocks rénove et agrandit son hôtel en 1955-1956. Désormais, les séjours d’hiver se concentrent vraiment sur le ski. Le patin, les glissades, les « sleigh rides » complètent les possibilités mais sont plutôt accessoires. Dans les deux dernières décennies, des activités intérieures vues comme réconfortantes prennent le dessus comme la piscine, le bain-tourbillon ou les massages au spa.

Améliorer l’aménagement de la montagne

Si les séjours d’hiver se concentrent maintenant sur le ski, les infrastructures de la montagne doivent répondre aux attentes.
Déjà en 1950, un premier télésiège est installé, c’est la plus récente innovation dans le domaine. Suivent, échelonné dans le temps, l’ajout d’autres remonte-pentes, l’expansion du domaine skiable et l’installation des fameux canons à neige. Cette invention technologique apparaît sur la montagne pour la première fois en 1963, elle assurera un enneigement adéquat de novembre à avril! En 1969, sont installés un autre T-Bar et les chaises brunes. En 1973, l’ouverture du versant ouest desservi par les chaises vertes est réalisée. Trois ans plus tard, le versant est et les chaises orange font leur apparition. La disparition des derniers T-Bar et du chalet « The Snow Eagle’s Nest », la construction du chalet Lucile Wheeler, l’installation du télésiège quadruple, l’aménagement du « tapis » pour les débutants et de leur parc réservé et les parcs pour planches à neige marquent les dernières décennies de l’exploitation de la station de ski Gray Rocks.

Consolidation de l’école de ski

En 1948, Réal Charrette est le premier Canadien à accéder au poste de directeur d’une école de ski, la Snow Eagle Ski School, l’école de ski du Gray Rocks. Il la dirigera pendant plus de trente ans.
« Pédagogue inspiré, skieur passionné, il valorise les débutants, à qui il veut transmettre l’amour du ski. À la fin d’une session de cours, il réunit tous les élèves et demande qu’on applaudisse la classe des débutants, à qui il souhaite la bienvenue « dans la confrérie des skieurs ». Pour Réal Charrette, un moniteur de ski est un professionnel de l’enseignement qui doit se comporter comme tel. Il exige de ses moniteurs de la discipline, un comportement exemplaire et une tenue vestimentaire idoine : pantalon pressé, bottines astiquées. » 1*

Pendant tout son mandat, Réal Charrette conduit cette école de ski, à la renommée enviable et en fait la promotion chaque automne en parcourant l’est des États-Unis et le Canada. Il visite les clubs de ski, participe aux salons touristiques et prononce des conférences, valorisant continuellement le concept du ski week de Gray Rocks, concept qu’il a lui-même mis sur pied dès ses débuts à la tête de la Snow Eagle Ski school. Peut-être aussi parce qu’il était un rassembleur, l’idée lui est-elle venue d’installer cette fameuse cloche annonciatrice des regroupements pour le début des leçons de ski… toujours est-il qu’elle a rempli sa fonction jusqu’à la fermeture de la station!

Bien sûr, sous sa gouverne, plusieurs assistants se sont succédé pour l’épauler dans sa tâche car l’école compte jusqu’à 50 moniteurs à temps plein, c’est une grande entreprise! Un de ceux-là est Eddy Eustace, c’est lui qui prendra la relève lorsque Réal Charrette, en 1982 accepte la direction du marketing de l’hôtel. Comme l’école a des bases solides, les directeurs s’inscrivent dans la continuité, mais le ski se popularisant de plus en plus, les fins de semaine verront de nombreux enfants envahir la montagne. Des cours de groupe répartis sur plusieurs semaines leur seront désormais consacrés. Les « locaux » investissent les pentes à leur tour et les parents estiment que leur progéniture a une chance inouïe de bénéficier de l’expertise de cette école légendaire.

Pour mener l’école de ski Snow Eagle jusqu’au « final », deux autres directeurs en ont tenu la barre : Wayne Bradburn et Guy Ouimet.

1*. Danielle Soucy, Des traces dans la neige, cent ans de ski au Québec, Les éditions La Presse

Séjourner pendant l’été – Entre 1950 et 2009

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Séjourner pendant l’été

Entre 1950 et 2009

Le site, l’été, est toujours aussi prometteur. Certains visiteurs y recherchent la tranquillité, d’autres veulent bouger… mais tous s’entendent sur l’amabilité des propriétaires, sur le service hors pair, sur la beauté des jardins fleuris et des paysages environnants. Quelles que soient leurs occupations, la table est excellente, les divertissements créatifs et intéressants et tous profitent du grand air.

La marina et l’équitation

Le concept de marina se développe à mesure que la plage devient le centre des plaisirs d’été. Les visiteurs y passent une grande partie de la journée. La baignade et la natation sont maintenant entrées dans les mœurs de même que le bronzage. Les chaises longues remplacent les chaises Adirondacks et les plongeoirs font leur apparition. Les embarcations se multiplient et se diversifient au cours de ce demi-siècle : canots, kayaks, pédalos, planches à voile… La gestion de tout ce matériel et l’établissement de réservation et d’horaire demandent du personnel. Les responsables ont aussi à gérer les tours de ski nautique et le tour de lac en ponton offert la plupart des après-midi.
Pour compléter ces flâneries de plein air, le lunch est offert en terrasse pour ceux qui le désirent, buffet et BBQ sont donc au rendez-vous.
Mais certaines personnes veulent faire autre chose que des activités nautiques. Une des plus populaires, surtout depuis l’avènement de l’automobile, semble-t-il, est l’équitation. L’hôtel dispose de belles écuries et de chevaux de qualité, elle offre des cours d’équitation adaptés pour ceux qui désirent apprendre ou améliorer leurs techniques. Pour les plus aguerris comme pour les débutants, des randonnées sont organisées dans les sentiers du domaine autant en terrain montagneux qu’en terrain plus facile.

Le golf

Le Gray Rocks possède un golf depuis les années 1920. Au milieu du siècle et jusqu’en 1995, il est le seul golf à offrir un parcours de 18 trous à Saint-Jovite et dans les environs. Comme toujours, dans les activités organisées par l’hôtel, l’apprentissage et l’amélioration des techniques d’un sport sont priorisés et l’excellence visée. Des pros compétents et capables de transmettre leur savoir-faire et leur passion sont engagés. Eddy Eustace, entre autres, assume ces valeurs comme pro en titre pendant trente ans.

Le terrain est superbement entretenu et constamment assujetti aux nouvelles normes en vigueur. Comme pour le ski, le golf se démocratise à partir des années 1970… Le membership qui a presque toujours existé, prend de l’ampleur… À la fin des années 1970 et début des années 1980, Gray Rocks procède à une grande modernisation de son terrain de golf, le parcours est allongé de plusieurs verges, des trous sont modifiés et réaménagés, les sentiers pour les carts, nouvellement acquis, sont dessinés.   À cette même occasion, le champ de pratique est déplacé et subit une cure de rajeunissement et douze terrains de tennis sont ajoutés sur le site. Dès lors, difficile de jouer le parcours du Gray Rocks sans être membre sinon dans le cadre d’un tournoi organisé par un organisme ou une entreprise!

Naturellement, qui dit terrain de golf dit « club house »! Le chalet très rustique des débuts a disparu depuis longtemps. Dans la foulée des agrandissements des débuts des années 1980, des terrains ont été achetés dont l’un possédait une maison de ferme et une écurie. Une intégration réussie de ces deux bâtiments forme l’actuel « club house ».

À partir de 1995, les parcours de golf explosent sur les territoires de Saint-Jovite et de Mont-Tremblant. La station Tremblant inaugure Le Géant en 1995 et Le Diable en 1997, l’année suivante le Gray Rocks ajoute un deuxième golf lui aussi. L’appellation La Belle et La Bête caractérise désormais leurs terrains. La Belle est assignée au golf d’origine et La Bête au parcours le plus récent.

Ils sont les seuls survivants du complexe hôtelier Gray Rocks depuis la fermeture de celui-ci en 2009. On leur souhaite de fêter leur siècle d’existence dans quelques années!

Le tennis

Bien sûr avant les années 1950, la pratique du tennis est déjà commencée… il s’agit d’une activité parmi d’autres. À partir du milieu du siècle jusqu’aux années 1970, elle devient plus en plus populaire et mérite d’être « organisée » au même titre que le golf ou le ski. Le Gray Rocks améliore les terrains déjà existants et en ajoute quelques-uns. Comme pour les autres sports, l’hôtel engage des moniteurs qualifiés qui articulent des sessions de cours de base et aussi des leçons privées pour ceux qui veulent parfaire leur jeu.

La vraie révolution dans le domaine du tennis commence en 1972 quand l’hôtel transpose le concept des « semaines de ski » au tennis. Il s’agit d’un séjour d’une semaine consacré au tennis incluant l’hébergement, cinq jours de leçons avec le même moniteur, des tournois amicaux en fin de séjour et des soirées thématiques pour compléter la partie sociale. La formule remporte un franc succès. Elle est appliquée pendant au moins vingt ans.

Pour répondre à cette nouvelle affluence, le nombre de courts est augmenté d’abord près de l’hôtel, puis fin des années 1970, début des années 1980, douze nouveaux courts sont aménagés sur le site du golf de Gray Rocks. Ce système assure une partie de la clientèle d’été car certaines personnes choisissent maintenant spécifiquement cet hôtel pour bénéficier de cet avantage. Même quand ces semaines ne sont plus organisées, le tennis de Gray Rocks au même titre que le golf ou le ski, garde une très haute réputation. L’éventail des cours s’élargit pour être accessible aux gens de la place et aux vacanciers logés ailleurs qu’à l’hôtel. Une attention particulière est aussi portée sur la jeune clientèle.